« Je choisirai le paradis pour le climat, et l'enfer pour la compagnie. »
Mark Twain

Tension à bord - Les trois premiers chapitres

1.

— Sérieusement ? Une croisière ? Comment j’ai pu m’embarquer dans cette galère ?

— Martinez, c’est plus fort que toi, même quand tu râles, il faut que tu montres à quel point tu es spirituel… Je suis étonné que tu n’aies pas encore mentionné de parapluies…

— Tu ne voudrais pas non plus que je te chante « mon amour, je t’attendrai toute ma vie » ?

— Tu as raison, il ne faudrait pas exagérer, même si nous sommes à Cherbourg. Allez Robert, dis-toi qu’on fait plaisir à nos femmes, elles trouvent ça tellement romantique une croisière. Ça sera l’occasion de se reposer, de profiter des installations : tu te rends compte ? Cinq piscines, huit jacuzzis, plus de vingt restaurants, un théâtre, un casino, un cinéma de plein air et même un vétérinaire à bord si tu as le mal de mer !

— Si quelqu’un risque d’aller voir le vétérinaire, c’est plutôt toi, pour ton mal de mer chronique, Gab’. Quant aux jacuzzis, dois-je te rappeler qu’il y aura à peu près deux mille voyageurs ? Pour l’intimité, on repassera !

Et en plus, ta femme a choisi un bateau anglais et maudit… Le Queen Mary 2, ça sonne comme « le retour de la Reine » doublé, je te le rappelle d’un drame avant même qu’il n’ait pris la mer…

— OK Robert. Si tu commences comme ça, je suis sûr que tu arriveras à nous gâcher à tous les quatre les six jours de traversée direction New York. Tu ne veux pas y mettre du tien, pour une fois ?

Tiens, moi, est-ce que je me plains du mal de mer que je ne manquerai pas d’avoir ou du fait qu’on se retrouve au bout du monde… en plein Cotentin ? Non.

Martinez considéra son ami avec une moue réprobatrice qui fondit rapidement pour faire place à un sourire amusé :

— Tu as raison. Rien que la perspective de te voir vomir m’enchante au plus haut point !

Je vais faire un effort, après tout, nous sommes tous les deux jeunes mariés… Voyons ça comme un second voyage de noces. Heureusement que pour le premier, je ne t’avais pas sur le dos !

— Tiens, en parlant de noces, voilà nos femmes, nous allons pouvoir enfin embarquer !

Chloé et Amandine n’avaient visiblement aucune réserve vis-à-vis de la croisière qui les attendait : une occasion parfaite de décrocher des dernières péripéties vécues par Gabriel sur qui toute la misère du monde s’était abattue⁠1 en l’espace de quelques jours. Un cadre romantique parfait, l’occasion de se retrouver. Lorsqu’Amandine avait lu un entrefilet au sujet de la croisière anniversaire du navire, l’idée lui était instantanément venue. Elle ne l’avait pas imaginée sans la présence de Martinez et de sa femme, Chloé. Cette dernière avait tout de suite « acheté » l’idée qu’elles dévoilèrent, ensemble à leurs maris. L’effet de surprise laissa leurs deux moitiés littéralement sans voix l’espace d’un instant. Ils s’étaient rapidement repris et avaient dressé dans la foulée un inventaire à la Prévert des inconvénients et contre-indications : mal de mer, iceberg sur la route, tempête… De purs esprits positifs à l’œuvre. Elles ne s’étaient pas laissées démonter et leur avaient précisé qu’ils pouvaient bien râler autant qu’ils le voudraient, les billets étaient pris. Elles avaient ajouté qu’il était hors de question non seulement qu’ils annulent, mais également qu’ils gâchent ce bon moment.

Gabriel s’était facilement rallié à l’idée : une croisière lui permettrait de changer d’air après ses dernières mésaventures. Martinez en revanche fut plus difficile à convaincre. Il n’avait cessé de jouer les rabat-joies durant l’intégralité du trajet les menant de Nice à Cherbourg, réussissant même l’exploit de fatiguer son vieil ami, une des rares personnes à le supporter dans ces moments-là.

Quant à Chloé, sa bonne humeur indéfectible semblait atteindre sa limite.

Était-ce la récente intervention de Gabriel ou une soudaine illumination qui eurent raison de Martinez ? Difficile à dire. Il accueillit Chloé et Amandine avec son plus beau sourire :

— Mesdames, sur ma vie, cette croisière va être inoubliable et je vous garantis qu’arrivés à New York, le capitaine me décernera le titre de voyageur d’honneur !

Tous se regardèrent, interloqués, avant que Gabriel ne lâche :

— Bon Dieu. Ça va être encore pire que prévu…

 

2.

Le terminal de croisière ressemblait à un gigantesque hall de gare sur plusieurs niveaux. Le processus d’embarquement à bord de cet imposant paquebot ressemblait à celui que les aéroports réservaient à leurs voyageurs : cartes d’embarquement, contrôles de sécurité et passage par des satellites pour, enfin, pénétrer dans le flanc du navire.

Martinez avait radicalement modifié son comportement : il s’émerveillait à présent d’un rien, qu’il s’agisse de la moquette ornée d’arabesques ou encore des balustrades dorées :

— Il faut absolument que j’emmène ma mère en croisière, c’est exactement son style !

Amandine chuchota à l’oreille de Gabriel :

— Une chance que j’aie réservé sur un navire britannique — même s’il bat pavillon des Bermudes : nous n’aurons pas les traditionnels GO et autres amuseurs de certains croisiéristes… La concurrence de Robert eût été vraiment déloyale pour eux !

Gabriel réprima un fou rire. Le fait de se trouver soudainement sur une extension du territoire britannique lui conférait un début de flegme caractéristique :

— S’il continue comme ça, je regretterais bientôt sa vraie fausse mauvaise humeur.

— Profitons en tant que ça dure. De deux choses l’une : soit Chloé joue magnifiquement le jeu, soit elle est positivement ravie.

— J’ai peur qu’elle s’habitue. Plus dur sera le réveil…

— Personne ne l’a forcée à épouser le bellâtre, hein. Et de ce qu’elle m’en a dit, elle a l’air d’y trouver son compte. En tous cas, elle est radieuse, ça fait plaisir à voir.

Bon, ce n’est pas tout ça, mais je vais aller demander où se situent exactement nos cabines, histoire qu’on puisse se poser en attendant l’appareillage.

D’un bond, Amandine se retrouva au comptoir qui ressemblait à s’y méprendre à celui d’un grand hôtel et obtint tous les renseignements dont elle avait besoin.

Elle avait réservé deux mini-suites munies de balcons privatifs, une à tribord, l’autre à bâbord, permettant de jouir d’une magnifique vue sur l’océan. Par la même occasion, ils se retrouvaient ainsi dans les trois ponts supérieurs, les seuls offrant la rare commodité d’un balcon.

Ils prirent possession de leur cabine juste à temps pour se soumettre à l’exercice de sécurité obligatoire précédant le départ. Routine incontournable pour l’armateur qui ne lésinait pas sur la sécurité, rappelant à plusieurs reprises que les moyens étaient « surdimensionnés » par rapport au nombre de passagers.

Lorsque le paquebot largua finalement ses amarres, ils profitèrent de leur terrasse pour jouir d’un point de vue imprenable sur la rade de Cherbourg.

Une fois la mer rejointe, Gabriel en profita pour visiter la suite. Juste ce qu’il fallait de boiseries pour apporter une touche marine à l’ensemble, un petit salon à côté du balcon, un espace bureau, tout avait été prévu pour les longues journées passées en mer. Un majordome s’était occupé de leurs bagages qui attendaient, sagement rangés, à côté de la grande penderie jouxtant l’entrée.

Alors qu’il s’attardait à compulser l’impressionnante documentation de bord, il sentit la main d’Amandine se poser sur son épaule et son souffle sur sa nuque :

— Notre première croisière… Je trouve ça très romantique, tu sais. Je n’ai pas l’air comme ça, mais je suis parfois un peu… midinette.

— Ne change rien ! J’ai toutes les peines du monde à camoufler moi aussi ce petit « travers », même si j’y travaille fort ! Lorsque tu as prononcé le mot croisière, j’ai immédiatement pensé à un remake de Titanic, mais la seconde d’après, je me suis dit que c’était une trop belle occasion pour ne pas en profiter pleinement. Bon, pour Robert, ça a demandé plus de travail, mais je suis sûr que Chloé est « sur le dossier »…

La respiration d’Amandine se fit plus intense. Elle resta silencieuse quelques instants avant de chuchoter à Gabriel :

— Tu devrais toi aussi te mettre sur ton dossier.

 

3.

Amandine achevait de se préparer pour le dîner alors que Gabriel n’était encore vêtu que d’une simple serviette enroulée autour de la taille lorsque leurs amis frappèrent à leur porte. La délicatesse caractéristique de Martinez était encore à l’œuvre :

— Alors les tourtereaux ? C’est pas un peu bientôt fini ? J’ai faim, moi !

Sans se soucier de sa tenue, Gabriel ouvrit et fit entrer les visiteurs. Martinez s’installa dans le canapé situé à proximité de la baie vitrée et lança :

— Ah, vous avez vraiment une belle vue, vous !

— De quoi te plains-tu, Robert ? Ta cabine est juste en face : tu as la même !

— Je sais, je sais Amandine… Mais si je ne me plaignais pas, ça ne serait plus tout à fait moi, pas vrai ?

Chloé regarda Amandine avec une moue mi-affectueuse, mi-désespérée.

Personne n’était dupe du personnage que Martinez se complaisait à jouer à longueur d’année. Le plus simple était de passer à autre chose pour couper court à ses velléités plaintives. Les deux femmes entamèrent un échange de compliments dont elles seules ont le secret sur leurs robes du soir pendant que Gabriel enfilait son smoking. Tenue de soirée de rigueur pour le premier dîner à bord. La fameuse étiquette britannique à laquelle ils n’avaient aucune intention de se défiler ; ce décorum faisait partie du voyage.

Ils se mirent tous en route pour le pont quatre où se situait leur restaurant. Les places avaient été assignées d’avance, dans cet endroit réservé aux détenteurs de suites ou de cabines encore plus luxueuses. Décidément, ce n’était pas un système de classes qui se perpétuait ainsi, mais bien de véritables castes…

Ils étaient parmi les derniers à arriver si bien que tous les convives étaient déjà attablés, ayant commencé à faire connaissance.

Martinez glissa à l’oreille de Gabriel :

— Tu as vu ça ? Avec la chance qu’on a, on se retrouve à table avec les vieux croutons… Pourquoi on ne se retrouve pas à la table des top models, comme celle de là-bas, ou celle-là ?

Effectivement, au tirage au sort des compagnons de table, ils avaient obtenu la série complète de cartes vermeil…

Gabriel répondit, du tac au tac :

— Parce que nous avons déjà nos top models avec nous, couillon !

— Ouais, c’est ça, rien que de les jeter en pâture aux regards libidineux des papys à table, ça me fout en rogne, moi !

— Susceptible, toujours de mauvais poil et jaloux. Décidément, tu cumules les mandats, Robert !

— Ohhh, je t’en prie, pas avec moi, Rossetti ! Franchement, ne me dis pas que la robe en lamé de ta femme, c’est pas des perles aux cochons pour ces vieux vicelards ?

— J’ai la prétention de penser qu’elle s’est faite belle pour elle et pour moi. Tiens, peut-être même pour toi aussi. Et ça ne me fait rien, alors que si quelqu’un te connaît bien, c’est moi, hein…

La discussion s’arrêta là, le maître d’hôtel assigné à leur table leur indiquait leurs places. Ils se présentèrent aux trois couples déjà installés. Ils avaient en tous cas le privilège d’avoir des convives de tous les pays : à leur gauche se trouvait un vieil anglais rougeaud dont les moustaches le faisaient ressembler à un morse, flanqué de son épouse aussi fripée que famélique. À leur droite, un américain jovial et visiblement très satisfait de lui et sa femme trop siliconée et botoxée pour être vraie. Enfin, face à eux, le dernier couple était formé d’une femme très distinguée et de son mari, un peu effacé. Des Madrilènes qui rendaient visite à leur fils installé à New York depuis six mois.

Il ne leur fallut pas plus de cinq minutes pour que l’américain ait détaillé l’intégralité de son CV, dont les Anglais avaient déjà dû supporter une première fois le récit, à voir l’air contrarié du sujet de sa gracieuse Majesté. Bill Sanders, c’était son nom, avait fait fortune dans le recyclage et les déchets.

Gabriel avait immédiatement jeté un regard noir préventif à Martinez pour qui l’association entre l’épouse de Bill et la profession de ce dernier ne pouvait être qu’une évidence, ce qui permit à l’américain de poursuivre et d’indiquer qu’ils avaient aussi trois magnifiques enfants et… deux grosses BMW.

Profitant d’une heureuse pause de Bill, qui ne savait pas parler et boire en même temps, ils apprirent de leur voisin de gauche qu’en fait de citoyen anglais, ils avaient affaire à un authentique Lord : David Mason et son épouse, Mary. Son éducation l’empêchait manifestement de s’épancher comme Bill, si bien qu’il se contenta de se qualifier de propriétaire terrien avec une imprécision délibérée qui pouvait sous-entendre qu’il possédait la moitié du pays de Galles.

Finalement, Bianca Goya se présenta et se contenta d’uniquement mentionner le nom de son mari, Eduardo.

Les amis se présentèrent tour à tour. Lorsque Chloé, Martinez et Gabriel eurent décliné leur profession commune, Bill ne put s’empêcher de demander s’il y avait un congrès d’avocats sur le navire. C’est Amandine qui rectifia en précisant qu’ils n’étaient pas « en service » et que, de son côté, elle avait temporairement pris congé de sa compagnie, Stuff for Fun. Une fois ne fut pas coutume, aucun des convives ne connaissait les jeux sociaux pour mobiles que sa compagnie montréalaise fabriquait. Elle ne s’en formalisa pas pour autant tant il était vrai que démographiquement, le profil de ses joueurs était éloigné de ses vis-à-vis.

Avant que le service ne commence, un tintement de verre se fit entendre dans la salle, de plus en plus fort, suivi d’un laconique « your attention please ».

Restaurant VIP oblige, ils eurent droit à un discours du capitaine, leur souhaitant la bienvenue à bord de ce navire au nom mythique, qui fêtait son dixième anniversaire. Il leur promit un voyage encore plus inoubliable qu’à l’accoutumée et en profita pour ajouter que, pour lui aussi, cette traversée serait particulière puisqu’il prendrait sa retraite à l’issue de celle-ci. Bien entendu, il finit par lever son verre à la santé de la Reine, comme il se devait.

On évita de peu l’incident diplomatique lorsque Bill se mit en tête de revenir sur la tradition monarchique, prenant à témoin sa voisine espagnole qui le recadra très rapidement en précisant qu’elle vouait une grande admiration à Sa Majesté catholique Felipe VI. Décidément, l’américain avait le don de se faire des amis rapidement.

Tout en pointant discrètement ce dernier du menton, Gabriel s’adressa à Chloé :

— Je crois que nous avons trouvé un champion à côté de qui Robert passera pour un débutant…

— Gabriel, je t’en prie ; ils ne jouent pas dans la même cour, tout de même !

— Tu as raison, mais je t’avoue que j’ai vraiment eu peur qu’il ne lui échappe un bon mot dont il a le secret, ou qu’il rebaptise Madame Goya d’un prénom plus… enfantin !

— Tu ne laisses pas ta part au chat ! N’oublions pas cependant que Robert est un pénaliste : le doute doit profiter à l’accusé !

Gabriel n’eut pas le temps de répondre, Bill revenait à la charge. Dans un élan de galanterie insoupçonné, il proposa de lever son verre aux dames présentes à table et, joignant le geste à la parole, se leva et porta une main sur son cœur tout en ne quittant pas des yeux sa femme :

— À ma tendre épouse et…

Sa main passa subitement de son cœur à sa gorge et il devint soudainement tout rouge, semblant manquer d’air. Il se mit à hoqueter, en proie à de soudaines convulsions. Il lâcha son verre qui vint se briser sur son assiette, tenta un mouvement de recul qui fit basculer sa chaise, avant qu’il ne s’effondre, essayant vainement de se raccrocher à la table. Il fut ensuite en proie à de brutales contractions avant de finalement se raidir, définitivement, à la plus grande stupéfaction des convives qui n’avaient même pas eu le temps de réagir.

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Jerome Dumont

Avocat de formation, j’ai eu l’occasion de pratiquer pendant près de quinze ans le droit dans divers pays: la Belgique, ma terre d’adoption pendant une dizaine d’années, le midi de la France ensuite, qui m’a vu grandir et, enfin, le Québec, où je réside depuis un peu plus de six ans. Voulant vérifier l’adage selon lequel « le droit mène à tout, à condition d’en sortir », mes efforts d’évasion furent récompensés en 2008 par une reconversion dans le multimédia, principalement en production de jeux vidéos et d’applications mobiles. J’ai eu le plaisir de participer à la création d’une dizaine de titres depuis et de baigner dans un milieu créatif et déjanté, troquant le costume pour le jeans ! J’ai baigné, depuis mon enfance, dans un mélange de cultures, d’influences et d’expériences qui m’ont permis de satisfaire un trait fondamental de mon caractère: la curiosité ! L’humour et le refus de se prendre au sérieux font également partie intégrante de ma personnalité: le plaisir de faire des bons mots, spirituels, ou pas, je l’ai hérité de ma grand-mère. C’est finalement toute cette expérience de vie, aussi bien professionnelle que personnelle, qui m’a finalement amené à me lancer dans l’écriture de roman… Sauf que… L’envie était là, pas le déclic. Jusqu’à ce fameux matin ou les personnages que j’avais en tête depuis un petit moment se mirent à prendre vie: la série des aventures de Rossetti & MacLane était née ! Placée sous le signe des nouvelles technologies, de l’humour et du suspense, on assiste à la naissance d’une complicité entre deux êtres qui auraient très bien pu ne jamais se rencontrer et vont pourtant former un duo très efficace ! Les six premiers opus de la série sont déjà en ligne: – Jeux dangereux, – Une enquête cannoise, – Une affaire de famille, – Trois balles dans le buffet, – Un froid de loup, – Scoumoune niçoise.
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My books

tout ce que l'on ne s'est pas dit

Publisher :Éditions NL

Genre :Literature

Release: 02/12/2016

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